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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:54
La position des communistes de Nice pour le second tour des élections Régionales

Un grand MERCI aux 4806 électrices et électeurs de Nice qui ont accordé leur suffrage à la liste conduite par Sophie Camard et Jean Marc Coppola. Nous les en remercions et les assurons de notre volonté de poursuivre ensemble la construction d’une véritable alternative de gauche.

Mais, bien qu’ils recueillent plus de 116 000 voix, le Front de Gauche et EELV n’auront pas d’élu-e-s au conseil Régional.

Cette situation ne résulte pas du choix des électrices et des électeurs. Au contraire : en accordant plus de 6,54% des suffrages à la liste « La Région Coopérative», ils et elles lui apportaient la possibilité d’un accord avec la liste de Christophe Castaner pour réaliser le rassemblement de toute la gauche contre la droite et l'extrême-droite, au second tour. Mais cela ne sera pas possible.

Cette situation est due à la seule volonté du gouvernement et de la direction nationale du PS. En refusant de se maintenir et de fusionner ils prennent la lourde responsabilité de faire disparaitre, pour 6 ans, la gauche au Conseil Régional de PACA.

Une attitude irresponsable qui laisse aux mains de la droite et de son extrême les compétences importantes de la Région comme le développement économique, l’emploi, la formation, les lycées, les transports ou bien encore le soutien au mouvement associatif.

Aujourd’hui les électeurs et les électrices n’ont le choix qu’entre C. Estrosi et Maréchal Le Pen.

Le premier n’a de cesse de courir après les électeurs du Front national, banalisant les thèses que développe celui-ci. Son résultat, au premier tour, sonne comme un échec de cette logique.

La seconde est la représentante de l’extrême droite qui a marqué les tristes heures de notre pays, celle de la collaboration et de l’OAS. Elle porte la haine de « l’autre », la stigmatisation, le repliement, la négation des valeurs de la République. L’arrivée de l’extrême droite à la direction de la Région ouvrirait la page la plus sombre de son existence.

Dans une situation préoccupante où les choix politiques des dirigeants refusent de s'attaquer avec résolution aux maux qui rongent notre société, nous invitons pour ce second tour, les électrices et les électeurs à voter, et à le faire en toute conscience pour défendre les valeurs de la République.

Face à cette situation, nous lançons un appel à tous les niçois disponibles à gauche pour construire du commun, un nouvel espoir de progrès qui en finisse avec les régressions sociales et l’austérité. Le grand défi qui s’ouvre est celui de la construction d’un nouveau projet de gauche solidaire et fraternel. Dans les semaines à venir, les communistes prendront, avec les forces citoyennes, sociales et politiques disponibles, les initiatives nécessaires à ce chantier, pour la conduite duquel les dirigeants actuels du pays sont totalement défaillants.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 19:07
Elections régionales : Déclaration de Cécile Dumas, secrétaire départementale du PCF06, tête de liste de la région coopérative dans le 06

Les résultats du 1er tour des élections régionales confirment la grave crise politique, sociale et démocratique que nous traversons dans notre pays. La catastrophe annoncée est devant nous.

Un piège terrible est en train de se mettre en place, avec la montée d’une extrême droite au projet haineux, inhumain, anti-social, anti- démocratique qui est aux antipodes de notre ambition de « l’humain d’abord ».

Les réponses sociales et environnementales aux maux de notre société sont étouffées par la peur et le renoncement. Mais nous savons que l’extrême droite n’a pas de solution et surtout n’est pas la solution, elle est une impasse qui ne cesse de grandir sur la division de la société et la domination de la finance.

Face à cela, la gauche est en lambeaux. Elle a déjà disparu du gouvernement, elle disparait maintenant du champ démocratique pour le 2ème tour dans notre région Provence Alpes Côte d’Azur. Ce n’est pas de notre choix, nous en prenons acte et nous le regrettons. Cette stratégie n’a pas permis d’éviter l’élection du Front National à Fréjus ou au Pontet dans notre région.

C’est peut-être la différence entre une gauche de renoncement et une gauche de courage que nous voulons reconstruire.

Aujourd’hui, demain, face à cette situation, nous lançons un appel à toutes les énergies disponibles à gauche pour construire du commun, un nouvel espoir de progrès qui en finisse avec les régressions sociales et l’austérité.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:06
Région PACA : 40 propositions pour l'emploi et la formation

Dynamiser l’économie, c’est pour mieux vivre !

L’emploi et le développement économique sont la première préoccupation des Français, dans un contexte de paralysie de l’économie et perte de confiance. Sommes-nous condamnés à l’inaction et au chômage de masse en attendant que le retour de la croissance nous sauve ?
Notre Région est trop souvent un « lieu de passage » pour des marchandises et des voyageurs, un territoire où les pouvoirs de décision économiques sont ailleurs (sièges sociaux, actionnaires…), où l’épargne est plus investie dans la rente immobilière (mais pas le logement social !) que dans le développement économique.
Dans notre Région, le taux de chômage est structurellement supérieur à la moyenne nationale, de 1 à 2 points. Il s’élevait à 11,5% au 2ème trimestre 2015, soit 325 000 demandeurs d’emploi de catégorie A. Plus de 120 000 demandeurs d’emploi habitent la Métropole Aix-Marseille, qui représente 37% de la population régionale (1,8 Million d’habitants). En positif, notre Région a relativement bien résisté à la crise financière et qui a secoué la France au début des années 2010, alors que d’autres Régions, plus industrialisées, ont été secouées de plein fouet.
Outre le contexte économique national, les facteurs locaux du chômage sont multiples et entremêlés :

  • Problèmes structurels de logements et de transports ;
  • Accès insuffisant à l’éducation et à la formation : A Marseille, seuls 65% des jeunes de 19-24 ans sont scolarisés (pauvreté, décrochage scolaire). Dans les autres grandes villes universitaires, ce taux est de 75-80%
  • Décalage entre les emplois créés et les demandeurs d’emplois locaux
  • Tissu économique trop polarisé entre une masse de très petites entreprises d’un côté (petit commerce, tourisme, hôtellerie-restauration, autoentrepreneurs…) et de grosses entreprises de l’autre (Onet, Eurocopter, Arcelor, le CEA, SNCF, EDF, Hôpitaux, Sécurité sociale, fonction publique territoriale et d’Etat) : Il manque des Entreprises de Taille Intermédiaire, moins fragiles que les très petites entreprises et capables de créer des emplois plus qualifiés (cadres et techniciens) ;

Dans ce tableau, rappelons cependant que de nombreux secteurs sont dynamiques et créateurs d’emplois. Ils sont d’ailleurs accompagnés par la Région qui a pour compétence de financer la recherche, l’innovation et d’accompagner les petites entreprises en développement : Tourisme, Santé et Bien-être, Aéronautique, Agro-alimentaire, Numérique, Télécoms.
Avec ses moyens limités, une Région ne peut pas agir à la place de l’Etat et reste tributaire des politiques nationales et européennes. Cependant, elle doit prendre sa part, d’autant plus que sa compétence économique va se renforcer, ainsi que sa capacité à mieux coordonner ses politiques de formation, avec celles de l’Etat (dont Pôle Emploi).

Elle peut agir :

  • Du côté des demandeurs d’emploi : Compétence formation professionnelle, apprentissage, Missions locales et accompagnement des jeunes ;
  • Du côté de l’offre d’emploi : Marchés publics, aides aux entreprises, à l’Innovation et à la Recherche.

Elle doit surtout savoir fédérer les autres acteurs institutionnels, économiques, sociaux, pour créer une mobilisation en faveur de l’emploi. La création des deux Métropoles Nice, et Aix-Marseille a été très contestée. Il reste à se mobiliser pour que la Région parvienne, dans un climat politique difficile et conflictuel, à mener des politiques concertées sur ces bassins de vie et de travail essentiels pour notre Région. En dehors des métropoles, le rôle de la Région est structurant pour lutter contre le sentiment d’abandon, pour accompagner l’emploi local dans les zones rurales et péri-urbaines.

Plus de transparence et de lisibilité dans l’accès à la formation et à l’emploi

1/ Définir des Plans Régionaux pour l’Alternance, dans les filières porteuses déterminées par la Région en concertation avec les organismes collecteurs, les partenaires sociaux, et sans opposer apprentissage et formations technologiques et professionnelles.
2/ Créer un réseau régional du « Compte Personnel Formation », incluant la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) : lieux d’accueils, catalogue de formations adéquates. La Région s’appuiera pour cela sur l’expérience des centres de ressources régionaux existants : CARIF Espaces compétences, Observatoire Régional des Métiers.
3/ Réaliser l’Université Régionale de Métiers prévue à Marseille, à côté des Docks des Sud (rentrée 2019)
4/ Un portail régional des Offres d’emploi dans les activités soutenues par la région, incluant une Bourse d’emplois (recensement des offres) dans l’économie sociale et solidaire
5/ Une Délégation à l’emploi des jeunes : Animation des Missions locales, des dispositifs de parrainage, des Espaces Territoriaux d’Accès aux Premiers Savoirs (ETAPS) et autres dispositifs de la « deuxième chance », actions de lutte contre les discriminations… Suivi des objectifs et renforcement de leurs moyens par un élu et un service dédié.
6/ Des projets entre les Grandes Ecoles de la Région et les jeunes des quartiers populaires : Ex. Le projet SIMPLOnMars (« Apprendre à coder ») porté par l’Ecole Centrale de Marseille.

 

Aider les métiers de tous les jours

Les politiques économiques de la Région sont fortement concentrées sur l’innovation, ce qui répond à la nécessité d’anticiper l’avenir. Cependant, les besoins d’emplois les plus présents sur notre territoire sont dans l’économie tertiaire et résidentielle classique : employés dans l’hôtellerie, la restauration et l’administration, vendeurs, aides à domicile, infirmiers et aides-soignants, conducteurs de véhicules…
La Région doit accompagner l’accès et la montée en qualification dans ces métiers par sa double compétence Economie/Formation, comme elle l’a fait sur les services à la personne, grâce aux actions du Pôle Services à la Personne et au fonds de formation IRIS Services à la Personne.
Elle doit aussi mettre mieux rendre visible les aides à la création et à l’accompagnement de la petite entreprise, qui est souvent un petit commerce.
7/ Créer de nouveaux Fonds « IRIS » Formation, dans le commerce et le tourisme par exemple
8/ Un guichet unique de la Très Petite Entreprise : Mieux mettre en réseau les différents dispositifs existants (Plateforme d’Initiatives Locales, Micro-crédit, Boutiques de gestion…)
9/ Des plateformes d’artisans locaux, labellisées par une Charte Qualité régionale
10/ Chèques-export pour les PME, adossés à l’action des Pôles Régionaux d’Innovation et de Développement Economique Solidaire (PRIDES)

Promouvoir de nouvelles filières d’avenir et des mutations industrielles sans dégâts sociaux

Les emplois dans les services, les transports, le bâtiment, sont réputés induits par le dynamisme de l’économie productive : industrie, agriculture/agro-alimentaire, santé, énergie, qui crée beaucoup de valeur ajoutée et recourt à beaucoup de prestataires.
Cette économie productive est au cœur de la transition énergétique et des mutations industrielles.
11/ Soutenir les grands programmes structurants de la transition énergétique, inscrits notamment au Contrat de Plan Etat-Région : Eolien flottant, plateforme PIICTO, filière ballons dirigeables, Cité des énergies, Photovoltaïque innovant, Réseaux électriques intelligents…
12/ Définir une stratégie régionale d’investissement pour les Fonds régionaux qui soutiennent les PME innovantes (PACA Investissement, PACA Emergence) : Notion d’investisseur patient, critères éthiques et bonification RSE, pas de cession à un Grand Groupe
13/ Utiliser les fonds européens pour abonder les ressources des fonds d’investissement et financer les grands projets structurants
14/ Soutenir l’émergence de filières industrielles locales et en circuit court, respectueuses des ressources naturelles employées : Filière bois-construction, plantes aromatiques, chanvre, paille de riz, garance…
15/ 100 000 formations prioritaires pour l’emploi et les transitions écologiques et énergétiques : Plan voté en 2014, essentiellement dans le domaine du bâtiment, et qu’il faut appliquer, avec un budget de 8,5 M€.
16/ Soutenir l’Eco-Campus Méditerranée de Sainte-Tulle, centre de formation dédié aux énergies décarbonées dont… la maintenance mais aussi le démantèlement du nucléaire.

Promouvoir de nouveaux modèles économiques durables et responsables

Dans une Région-Coopérative, l’économie est riche de ses entrepreneurs mais aussi des salariés, des jeunes, des chercheurs, des créateurs. Le chômage ne reculera jamais si les pouvoirs publics se contentent d’attendre le retour d’une hypothétique croissance à deux chiffres, qui reproduirait les modèles anciens.
La Région-Coopérative fera la promotion des modèles économiques durables et locaux, sociaux et solidaires, coopératifs, collaboratifs et innovants. Elle soutiendra les industries de la transition énergétique et du numérique, sobres en énergie et en déchets, ancrées sur leur territoire. Elle contribuera à développer une économie moins productiviste, moins lourde en capital investi, en matières premières et en énergie consommée, mais plus riche en emplois créés.

17/ Labelliser et soutenir un réseau de lieux innovants (« Tiers-Lieux »), ouverts aux créateurs d’entreprises, aux citoyens, sur tout le territoire régional : espaces publics numériques (EPN), fablabs, espaces de coworking…Ex. La Ruche ou la Boate à Marseille

Vers une Région « Zéro Déchet » :

18/ 30 M€ pour l’économie circulaire : Somme inscrite au Contrat de Plan Etat Région 2015-2020
19/ Une filière de démantèlement des vieux navires : Des sites et projets sont identifiés, dans le Var et dans les Bouches du Rhône (Port-de-Bouc)
20/ Une filière de recyclage des déchets électroniques : Ex. La Région accompagne déjà l’entreprise D3E PACA à Bouc-Bel Air (13), qui développe l’emploi dans ce domaine.
21/ Identifier une usine de valorisation des déchets du BTP
22/ Poursuite du soutien au réseau régional des ressourceries

Agriculture :

23/ Maintien des aides à l’agriculture biologique
24/ Cadre d’intervention pour la sauvegarde du foncier agricole
25/ Soutien aux espaces-test agricoles

Economie Sociale et Solidaire :

26/ Un budget minimal de 20 M€ / an pour l’économie sociale et solidaire : aides directes aux structures (dont les chantiers et entreprises d’insertion) et aux structures d’accompagnement et de financement.
27/ Soutenir les SCOP : Assurer un budget annuel de 3 M€ au fonds de capital-risque PARGEST de l’Union Régionale des Sociétés Coopératives (URSCOP). Ce niveau d’intervention des années 2013 à 2015 permet de soutenir une trentaine de Scop, de créer ou consolider plusieurs centaines d’emplois par an. Il n’est pas assuré d’être maintenu au-delà de l’année 2015.
28/ Soutenir les SCOP : 5000 € par salarié qui participe à une reprise d’activité en SCOP.
29/ Des Pôles Territoriaux de Coopération Economique : Eco-construction dans les Hautes-Alpes, gestion des déchets dans les Alpilles, Ocres dans le Luberon, réseau de Boulangeries solidaires (projet Bou Sol). Ces projets sont parfois portés par des SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif).

Economie responsable (RSE)

30/ Animer la plateforme régionale RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) : Vers un véritable réseau d’entreprises responsables en PACA. Celles-ci pourraient avoir un accès bonifié aux aides de la Région, par exemple. Encourager les entrepreneurs a créer des emplois d’insertion.
31/ Sélectionner 25 entreprises par an engagées dans un parcours d’économie responsable : Subvention de 50 000 € et accompagnement de 3 ans par des experts, à destination de petites entreprises qui ont un projet de développement et de créations d’emplois, prêtes à s’engager dans un parcours RSE (Dispositif CEDRE 2.0 voté en fin de cette mandature).

Une Région bouclier social

Un taux de chômage est un solde entre des emplois créés et des emplois détruits. Si la Région est active sur des secteurs innovants, elle n’est pas responsable de certains dégâts économiques créés, par exemple par des vagues de licenciements dans les entreprises : Exemples récents : la SNCM, Lyondell Basell…
Nexcis, Fralib, Moulins Maurel, Nice-Matin, SNCM…autant d’exemples qui attestent que la Région peut faire preuve de volontarisme politique en termes d’emploi, en recevant et écoutant les salariés, en cherchant des solutions.
32/ Une ligne budgétaire dédiée aux entreprises en difficulté ou en reprise d’activité, dotée de 4 M€ /an, pour permettre de répondre à des cas d’urgence. Ex. Nice-Matin et autres interventions décidées au cas par cas aujourd’hui.
33/ Pas de subventions aux Grands Groupes (critère généralement déjà appliqué)
34/ Remboursement des aides en cas de non-respect des critères définis par la collectivité, avec l’appui de la Commission de contrôle des fonds publics
35/ Une Conférence annuelle du Dialogue social régional, pour partager des diagnostics et des objectifs sur l’emploi, la formation, les conditions de travail, l’accessibilité aux personnes handicapées. Cette conférence s’appuiera sur les travaux du CREFOP

Une Région elle-même employeur responsable

36/ Défense des emplois publics, créés par la Région directement ou soutenus par les interventions régionales. Evaluer précisément les emplois induits par les politiques régionales et tenir compte de ce critère emploi dans les choix budgétaires.
37/ Maintien du niveau d’investissements publics de la Région

Drainer l’épargne et le pouvoir d’achat local vers l’économie locale

38/ Un emprunt sur Livret régional pour financer des infrastructures décidées avec la population (ex. des lycées)
39/ Soutien au micro-crédit et aux Coopératives de finance solidaire comme la Nef. Soutenir l’épargne citoyenne (Cigales), par 1€ de la Région si 1€ investi
40/ Aide à la diffusion des monnaies locales et complémentaires

La région a tous les atouts pour devenir une région prospère !

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:03
Report de l'examen du tribunal de commerce : Proposition capitale pour l’avenir de la SNCM

Les élus Front de gauche soutiennent une entrée de la Région Paca au capital de la SNCM. Objectif : contribuer à une offre de reprise sous la forme d’une société d’économie mixte.

Alors que le tribunal de commerce devait examiner ce mercredi les quatre offres de reprise de la SNCM encore en lice, jugées « toutes inacceptables » par les représentants du personnel au regard des dégâts sociaux qu’elles promettent, les élus du Front de gauche à la Région Paca lancent une proposition pour sortir de l’impasse.

 

Jean-Marc Coppola, vice-président PCF de l’institution annonce qu’ils seront : « aux côtés des salariés devant le tribunal » et qu’ils porteront vendredi dans l’hémicycle une motion « proposant d’engager les formalités nécessaires à la participation de la Région Paca à une offre de reprise de la SNCM auprès du Tribunal de commerce de Marseille, au côté d’un opérateur industriel sérieux, dans le cadre d’une offre globale préservant l’unicité de la compagnie et portant sur le périmètre social et industriel le plus large possible entre Paca, la Corse et le Maghreb, dans un cadre économique viable ».

 

Pour les élus du Front de gauche, cette participation serait proposée aux candidats et au Tribunal sous la forme d’une société d’économie mixte « dont l’actionnariat, au côté des salariés, serait majoritairement constitué avec la Région Paca, la collectivité territoriale de Corse si elle le souhaite, et d’autres collectivités qui pourraient être intéressées au devenir de la SNCM, telles que la Ville de Marseille et le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône ».

 

Ce schéma, approuvé par Pierre Dharréville et de Michel Stefani, respectivement responsables du PCF dans les Bouches-du-Rhône et en Corse est pour eux « le seul projet d’avenir garantissant l’emploi et le service public de continuité territoriale ». C’est pourquoi ils insistent : « le Tribunal de commerce de Marseille doit prolonger la période de redressement judiciaire pour permettre l’émergence d’une solution publique dans l’intérêt général ».

Un enjeu démocratique

Cela fait bientôt un an que la compagnie est en redressement. Un entre-deux insupportable pour les salariés mais aussi la preuve selon Jean-Marc Coppola que la SNCM « malgré la mauvaise réputation qui lui ait faite, est une entreprise viable qui a des rentrées d’argent, une trésorerie... »

 

Également co-tête de liste de la Région coopérative avec Sophie Camard (EELV), Jean-Marc Coppola portera cette proposition dans la campagne. De quel œil voit-il celle de son rival LR Christian Estrosi, de créer un Fonds d’investissements pour les entreprises de la Région pouvant entrer au capital ? « Je me souviens de qui a été à l’origine de la privatisation de la SNCM », indique-t-il en préambule avant de poursuivre : « je souhaite que notre motion soit soutenue le plus largement. Nous verrons vendredi, chaque groupe politique est désormais face à ses responsabilités ».

 

Devant les 3000 emplois liés à l’activité de la SNCM, menacés par sa disparition ou sa vente à la découpe, l’élu communiste ne veut pas en faire un enjeu « électoraliste » mais de démocratie. Avec une question en toile de fond : le politique a-t-il encore les moyens de défendre l’intérêt général ? Jean-Marc Coppola en est convaincu : « oui nous le ferons avec une véritable majorité de gauche en Paca et en Corse avec Dominique Buchini, c’est la raison pour laquelle nous nous battons ».

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 03:43
Régionales en PACA : Accord majeur entre EELV et Front de gauche

Sophie Camard et Jean-Marc Coppola conduiront en binôme une liste de rassemblement inédite, intitulée « la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne ».

Tribune inédite hier, au bien nommé restaurant la Passerelle : Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (PCF) représentant le Front de gauche aux côtés de Frédéric Blanchard (PG) et de Jean-Philippe Izquierdo (Ensemble !) officialisent leur accord pour une liste commune aux régionales des 6 et 13 décembre.

Le binôme de têtes de liste –une configuration tout aussi inédite que le rassemblement engagé– conduira une liste intitulée « la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne ».

Tirée au sort devant la presse pour prendre la parole en premier, Sophie Camard évoque cette démarche coopérative comme « un réveil citoyen », pour « recréer du lien là où il n’y en a plus, dans les quartiers populaires, dans les arrières-pays touchés par le sentiment d’abandon, dans le monde du travail complètement atomisé et qui n’arrive même plus à se défendre quand on lui dit qu’il coûte trop cher ».

« Nous aurons un projet où le chacun pour soi cédera place au chacun pour tous », lance l’actuelle co-Présidente du Groupe EELV- POC à la Région Paca.

« Pour le progrès social et contre l’austérité »

Jean-Marc Coppola enchaîne : « pour la droite et l’extrême droite, qui se font concurrence en attisant les peurs, l’exclusion et la haine de l’autre, ces élections ne seraient qu’une formalité pour diriger cette Région ? Nous sommes déterminés à déjouer ce scénario ! » Le porte-parole régional des communistes insiste : « en s’appuyant sur les mobilisations populaires, nous allons montrer qu’il est possible de faire de Paca une Région qui intervient face au libéralisme, pour l’emploi, les services publics, la vie associative, sociale et culturelle… » Puis il énumère une série d’axes d’un programme « qui sera peaufiné dans une démarche citoyenne », dans des rencontres publiques mais aussi à partir d’un appel à citoyens-coopérateurs lancé sur le site region-cooperative.org. « Nous voulons constituer un réseau pendant la campagne mais qui perdure tout au long du mandat », explique Sophie Camard.

L’un et l’autre s’engagent à signer la charte soumise aux têtes de liste par l’association contre la corruption Anticor et annoncent la présentation de la composition de leur liste pour la semaine prochaine.

Que répondent-ils à ceux qui voient dans leur démarche, une division irresponsable de la gauche ? « Aujourd’hui on envoie plutôt un bon signal de rassemblement », indique Sophie Camard. « Et de clarification », complète Jean-Marc Coppola en soulignant les valeurs motrices de leur union : « pour le progrès social et contre l’austérité ».

S’il regrette le changement d’attitude de Michel Vauzelle vis-à-vis des 200 millions dus par l’État à la Région après le changement de majorité nationale, le binôme de renie pas le bilan de la majorité sortante, « sur bien des points nous pouvons en être fiers », ajoute Jean-Marc Coppola, « je pense à tout ce que nous avons fait pour les jeunes et qui serait jeté à la poubelle si la droite ou l’extrême droite venait à conquérir la Région ».

Quelle sera leur position sur le PS emmené par Christophe Castaner ? « On a lancé cette liste pour gagner, c’est la différence avec le PS qui ne cesse d’envoyer des messages de panique », estime la candidate écologiste qui glisse : « peut-être que c’est le PS qui fusionnera avec nous ».

Son homologue communiste souhaite bâtir une alternative majoritaire qui redonne espoir contrairement cette « gauche molle qui s’accommode de l’austérité » mais n’oublie pas que « ce sont la droite et l’extrême droite nos ennemis ».

Quant aux questions restant posées au regard des divergences qui perdurent entre EELV et le Front de gauche, Jean-Marc Coppola les évacuent d’une formule de Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, loin de me léser tu m’augmentes ».

La Marseillaise, le 30 septembre 2015

L’élan d’une gauche nouvelle

Quelque chose de neuf vient de se produire. C’est au Sud et à gauche que ça se passe. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, pourtant si souvent mise sous les projecteurs pour les victoires que le FN y remportent et les inégalités qui la traversent. Tandis que presque partout ailleurs, le rassemblement de la gauche alternative piétine, Sophie Camard et Jean-Marc Coppola sont désormais en campagne en binôme avec l’intention de bousculer le paysage politique. Déjà, leur duo surprend.

Il y avait urgence. Démobilisés, écœurés, désespérés par un changement qui n’est jamais venu, les progressistes de la région comme du reste du pays attendaient un signal. Un élan. Celui d’une gauche nouvelle, rassemblant le meilleur des différents courants de la gauche française. L’annonce d’une liste anti-austérité, sociale, écologiste, citoyenne est un point de départ.

Pour redonner espoir, pour amorcer un renouveau démocratique, ce rassemblement d’un type nouveau doit se donner comme boussole la réponse aux exigences populaires. Il ne devra pas seulement faire l’addition des organisations représentées mais mettre en mouvement les forces sociales disponibles pour construire une politique de progrès social, alternative à l’austérité. Elles sont immenses.

Léo Purguette (La Marseillaise, le 30 septembre 2015)

À savoir

Frédéric Blanchard (Parti de gauche). « Nous voulons préserver des entreprises comme Nexcis à Rousset dans un contexte de COP21. La région ne doit pas devenir une Riviera touristique. »

Une écologiste, un communiste

Sophie Camard a 42 ans, diplômée de Sciences po. Paris en sociologie politique, elle est cadre en entreprise privée. Née au havre, fille d’un travailleur de la raffinerie de Normandie, elle vit et travaille à Marseille depuis 2003, a rejoint les Verts en 2007. Engagée sur la liste conduite par Laurence Vichnievsky en 2010, elle est actuellement co-Présidente du Groupe EELV-POC au conseil régional.

Jean-Marc Coppola a 55 ans, ancien cheminot et responsable syndical régional durant une quinzaine d’années, il est l’un des animateurs du mouvement social contre le plan Juppé de 1995. Dirigeant de la fédération PCF des Bouches-du-Rhône de 1996 à 2008, il est Vice-Président de la Région et élu de Marseille après avoir été tête de liste du Front de gauche aux régionales de 2010 et aux municipales de 2014.

La Marseillaise, le 30 septembre 2015

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 09:58

L'affaire est révélatrice. Loin des déclarations et des larmes de crocodiles, les groupes UMP ( dont on ne peu imaginer que sur ce dossier il agit sans l'aval du duo Estrosi-Ciotti) et FN à la Région viennent de voter contre l'aide légale et justifiée de la Région pour accompagner la création de la Société coopérative d’intérêt collectif Nice-Matin. Proposée par le groupe du Front de Gauche, présidé par Gérard Piel, cette aide répond à un enjeu de taille. Il s'agit de préserver plusieurs centaines d'emplois et une imprimerie dans les Alpes Maritimes. Dans ce dossier les arguments de l'UMP ont les connaît, par contre le FN tombe le masque. Fini le verni « social » avec lequel la famille Le Pen abuse les salariés. Les élus du FN nous ont sorti la bonne vieille vulgate libérale. Normal, ces gens ont toujours été du côté du patronat, tout le reste n'est que risettes de circonstance.

L'UMP et le FN contre les salariés de Nice-Matin
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 14:00

  Avec plusieurs élus de de la région PACA nous demandons la sauvegarde de la SNCM et en appelons à la responsabilité de l'Etat. Cet appel a été repris par le journal la Provence .

La Provence - Publié le Vendredi 27/12/2013 à 12H50

Jean-Marc Coppola, vice-président de la Région Paca, Michel Stefani, élu de la Collectivité territoriale de Corse, Frédéric Dutoit, conseiller municipal de Marseille, Jean-Marc Charrier, conseiller général des Bouches-du-Rhône, Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône, Isabelle Pasquet, sénatrice des Bouches-du-Rhône et Marie-Christine Vergiat, députée européenne du grand Sud-Est lancent un appel pour la SNCM. "Avec ces 2500 salariés marins, officiers et sédentaires auxquels s’ajoutent autant d’emplois induits, avec un chiffre d’affaire annuel de 350 M€ essentiellement réinjecté dans l’économie locale des deux régions Corse et Paca, l’avenir de la SNCM constitue un enjeu national de premier plan dans le domaine maritime et la relance industrielle de cette filière, affirmée récemment par le premier Ministre, disent-ils notamment. Le soutien et l’engagement de l’Etat sont d’autant plus attendus que le récent rapport d’enquête parlementaire sur la scandaleuse privatisation de la SNCM par le gouvernement Villepin-Sarkozy en 2005 souligne ses carences et sa responsabilité dans l’affaiblissement de la compagnie nationale."

Ils ajoutent : "Plusieurs collectivités locales envisagent désormais d’entrer au capital de la SNCM pour stabiliser et pérenniser ce fleuron de la marine marchande française dans l’intérêt général, aux côtés des autres actionnaires, la Caisse des dépôts et consignations, l’Etat et les salariés. Ce schéma permettrait une sortie « propre » de Veolia Environnement, consolidée par une participation de départ en trésorerie et une maîtrise 100% publique de la compagnie et de ses missions par l’Etat, la Caisse des dépôts et les collectivités locales. Pour finaliser sans tarder cette proposition stratégique d’intérêt général et de bonne gestion, nous demandons au gouvernement d’organiser une table ronde avec la Ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, la Région Paca et la Collectivité territoriale de Corse."

Avec plusieurs élus de de la région PACA nous demandons la sauvegarde de la SNCM et en appelons à la responsabilité de l'Etat. Cet appel a été repris par le journal la Provence .

La Provence - Publié le Vendredi 27/12/2013 à 12H50

Jean-Marc Coppola, vice-président de la Région Paca, Michel Stefani, élu de la Collectivité territoriale de Corse, Frédéric Dutoit, conseiller municipal de Marseille, Jean-Marc Charrier, conseiller général des Bouches-du-Rhône, Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône, Isabelle Pasquet, sénatrice des Bouches-du-Rhône et Marie-Christine Vergiat, députée européenne du grand Sud-Est lancent un appel pour la SNCM. "Avec ces 2500 salariés marins, officiers et sédentaires auxquels s’ajoutent autant d’emplois induits, avec un chiffre d’affaire annuel de 350 M€ essentiellement réinjecté dans l’économie locale des deux régions Corse et Paca, l’avenir de la SNCM constitue un enjeu national de premier plan dans le domaine maritime et la relance industrielle de cette filière, affirmée récemment par le premier Ministre, disent-ils notamment. Le soutien et l’engagement de l’Etat sont d’autant plus attendus que le récent rapport d’enquête parlementaire sur la scandaleuse privatisation de la SNCM par le gouvernement Villepin-Sarkozy en 2005 souligne ses carences et sa responsabilité dans l’affaiblissement de la compagnie nationale."

Ils ajoutent : "Plusieurs collectivités locales envisagent désormais d’entrer au capital de la SNCM pour stabiliser et pérenniser ce fleuron de la marine marchande française dans l’intérêt général, aux côtés des autres actionnaires, la Caisse des dépôts et consignations, l’Etat et les salariés. Ce schéma permettrait une sortie « propre » de Veolia Environnement, consolidée par une participation de départ en trésorerie et une maîtrise 100% publique de la compagnie et de ses missions par l’Etat, la Caisse des dépôts et les collectivités locales. Pour finaliser sans tarder cette proposition stratégique d’intérêt général et de bonne gestion, nous demandons au gouvernement d’organiser une table ronde avec la Ville de Marseille, le Conseil général des Bouches-du-Rhône, la Région Paca et la Collectivité territoriale de Corse."

Appel pour la SNCM des élus Front de Gauche
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 09:31

Alors que s’achève le Contrat de Projets Etat Région 2007 2013, s’élabore le nouveau Contrat de Plan 2014 2020 qui planifie pour les 6 années à venir les investissements importants cofinancés par la Région et l’Etat.

Transports, Enseignement supérieur, Aménagement du territoire, Energie, Emploi ou Formation… sont concernés. Autant dire que les projets du CPER impactent directement la vie des habitants de PACA, et donc les concerne au premier chef.

Pourtant le nouveau Contrat s’écrit à marche forcée, entre experts, sous la dictée du gouvernement, alors qu’il mériterait- comme ce fut le cas lors de l’élaboration des précédents - qu’un débat large, ouvert, soit engagé dans notre région.

Les partenaires sociaux, les représentants associatifs, les conseils de développement, les élu-e-s, les habitants eux-mêmes ont des propositions à faire valoir. Il est encore temps de travailler à une appropriation citoyenne des enjeux du Contrat de Plan et de décider ensemble des priorités.

A l’heure où le rejet de la politique devient une vraie question de société, où les valeurs de la République sont passées en pertes et profits, il y a grand danger à confisquer la parole citoyenne en croyant que cela ne se paiera pas un jour. Les précédents que sont le non-respect des résultats du référendum sur le traité  européen ou la construction de la Métropole contre la majorité des élus concernés, constituent de ce point de vue d’inquiétants précédents.

 La Charte Régionale de la Démocratie s’engage à « impliquer les acteurs locaux dans les politiques régionales », car, si la démocratie demande du temps, c’est du temps gagné pour le mieux vivre ensemble.

 
 
Nathalie Lefebvre
Conseillère Régionale Front de Gauche
 

 

Contrat de Plan Etat Région : Ne pas confisquer la parole citoyenne !
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 17:43

Lors de la dernière plénière du conseil régional vendredi 28 Octobre, les élus Front de Gauche ont proposé trois motions ayant pour objectif de soutenir plusieurs employés de la région menacés d'être licenciés. Il s'agit des 200 employés de Nice-Matin, des Fralib qui luttent maintenant depuis 3 ans pour conserver leurs emplois et leur activité ainsi que ceux des Moulins Maurel (fondé en 1860) qui se battent également depuis 15 mois pour sauver leurs emplois. Vous trouverez ces 3 motions jointes à cet article.

 

À noter que les élus du Front National (FN) de la région ont voté CONTRE les motions destinées à soutenir les employés de Nice-Matin et de Fralib. On peut alors se demander quelle vision ils se font de l'emploi en France et se demander quelle légitimité ils ont quand ils disent être du côté des travailleurs et des ouvriers...

Motions du Front de Gauche au Conseil Régional concernant les Fralib, Nice-Matin et l'emploi agro-alimentaire
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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 00:54

logo_paca_blanc_gros.gifLa politique discréditée, la transparence exigée

 

La condamnation à de la prison ferme d’une élue marseillaise, députée de la République, est un nouveau coup de semonce dans le paysage politique. Si nous sommes convaincus que la majorité des élus sont irréprochables et intègres, cette affaire accroît le rejet de la politique par les Françaises et les Français.

 

Nous ne pouvons davantage accepter qu’une collectivité comme le Conseil Régional PACA soit discréditée par de telles pratiques. Seule la transparence de l’action publique et le renforcement des dispositifs de contrôle par les citoyens réhabiliteront l’action politique et donneront un nouveau souffle à la démocratie.

 

Le peuple doit voir son rôle renforcé dans la prise de décisions de nos institutions. La démocratie ne peut pas s’épanouir pleinement dans un système à bout de souffle. Nous regrettons que les projets gouvernementaux confortent une conception présidentialiste et concurrentielle de la puissance publique alors que la période de crise que nous traversons impose un changement radical à tous les échelons territoriaux. C’est pourquoi le Front de gauche appelle de ses vœux la mise en œuvre d’une 6ème République.

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