Nous n’osions croire qu’une telle infamie serait possible de nos jours et dans notre pays, dont la devise reste, faut-il le rappeler,« Liberté, Égalité, Fraternité ».

Ces mots-là devraient s’inscrire avec le rouge de la honte sur les fronts de ceux qui n’ont pas hésité, lorsque l’hiver arrive, à expulser manu militari 120 demandeurs d’asile (dont des familles avec une quarantaine d’enfants et bébés), les jetant ainsi sur le trottoir et dans le froid. Nous avons appelé au bon sens et à la décence afin que le représentant de l’État dans le département, se donne le temps et les moyens d’assurer le toit auquel ces demandeurs d’asile ont pourtant droit et de travailler pour cela avec les associations qui les soutiennent.

Faut-il que notre pays soit tombé bien bas pour se vautrer ainsi dans la fange de l’arbitraire le plus brutal et dans l’opprobre international que ne manqueront pas de soulever des méthodes qui nous ramènent aux heures les plus sombres de notre histoire contemporaine.

Jusqu’où faudra-t-il que notre pays soit montré du doigt dans toutes les instances internationales pour qu’enfin cesse cette fuite en avant dans l’indignité ?

Car cependant le problème du droit au logement pour tous ces demandeurs d’asile perdure et il faudra bien que l’État et son représentant local y apporte une réponse.

À moins de considérer pour acquis que la parole de l’État Français actuel n’a plus aucune valeur et qu’il se moque des condamnations internationales que son attitude provoque.

 Noël ALBIN  -   Francis TUJAGUE   -   Jacques VICTOR

L’année 2010 a marqué une étape douloureuse dans la régression sociale de notre Ville de et de notre pays. Comme son mentor N. Sarkozy, le maire de Nice C. Estrosi s'entête à gouverner pour les plus riches au détriment des plus faibles, sans répondre aux attentes des niçois !

Le prochain conseil Municipal du 13 décembre sera particulièrement marqué par des dossiers illustrant cette dérive…

• A Nice, ce sont 7000 ménages en situation de mal-logement ; de plus en plus de squats illustrent l’échec de la loi DALO, censée obliger les pouvoirs publics à fournir un logement social dans les situations les plus urgentes !

 Pendant sa campagne le Maire avait promis 1500 logements sociaux par an; en 2009 , malgré l'augmentation scandaleuse des impôts locaux, c'est 450 qui ont été crées. Faut-il le rappeler? C'est la pénurie de logements sociaux qui fait monter les prix sur le marché privé...

• C’est le bilan négatif du maire en termes de sécurité, lui qui a basé toute sa stratégie sur la surenchère sécuritaire visant certaines catégories de population. De 2009 à 2010, +4,93% d’ « infractions révélées », +4,52% de violences physiques, +100% de vols à main armée, pendant que Nice devenait la ville la plus vidéosurveillée de France [1]!

• C’est la désorganisation des transports en communs interurbains par l’inversion du calendrier des réalisations. Avec la suppression de la Gare routière au 31 dec 10, trois ans avant la mise en service de la ligne 2 Est-Ouest du tram, M. Estrosi oublie, dans un vertige « écolo »/« bling bling »/« trame verte » que ce sont les travailleurs niçois et des alentours qui font vivre la cité. Ceux et celles qui ont dû s’expatrier en périphérie de la Communauté urbaine, en raison des loyers exorbitants du centre ville, apprécieront l’allongement de leurs temps de parcours…[2]

• C’est la pénurie organisée de places en crèche : l’annonce de 164 places supplémentaires en 2010 était un leurre : seules 84 places étaient réservées à la Ville de Nice dans ces Crèches privées mixte ville/entreprise ! La promesse de 1000 places dans le mandat faite par M. Estrosi n’est pas prête d’être tenue…

• Ce sont les grosses multinationales du bâtiment qui raflent tous les marchés publics ( main basse sur la ville), mais qui ne sous-traitent pas aux entreprises locales et ne créent aucun emploi pour les niçois.

• C’est le PLU (plan Local d’Urbanisme) qui entérine la ségrégation sociale en créant-parce que la loi l’y oblige- des parcelles de fort pourcentage d’habitat social, mais uniquement localisées au nord de Nice, à l’Ariane, à la Madeleine et son prolongement, à Pessicart, Pasteur, Riquier/St Roch. Mais rien dans l’hypercentre, rien à Cimiez, Rimiez, Mont Boron, et collines…A titre d’exemple, l’immeuble vide du 1 Av. G. Clémenceau appartenant au CHU et réquisitionné aujourd’hui par des demandeurs d’asile, n’est pas inscrit en « servitude de mixité sociale » ..Son propriétaire peut donc le vendre à un promoteur qui en fera des logements de luxe, mais sûrement pas du logement social !!

PLU qui entérine encore la disparition de terres agricoles à l’immédiate proximité de Nice, 60ha sur 200 soit 30% !! C’est en resserrant l’étau foncier de cette façon que l’on renchérit le coût des terres restantes, empêchant par là même, de jeunes agriculteurs de s’installer alors que la demande en produits locaux est de plus en plus importante…c’est encore la disparition d’emplacements réservés pour création d’établissements multi accueil de la petite enfance....

Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement complémentaire…

04.97.13.30.63

Emmanuelle Gaziello

Conseillère municipale communiste

Nous sommes des millions à être descendus dans la rue ces dernières semaines pour la retraite à 60 ans à taux plein. Plus de 70% de l’opinion publique rejette la « réforme » initiée par l’UMP et le MEDEF et plus généralement le « système » Sarkozy.

Ecole, santé, hôpital public, justice, liberté, collectivités territoriales, emploi, salaire, retraite, logement c’est dans tous ces domaines de la vie que le pouvoir étend ses ravages.

Méprisant les attentes populaires, la société que Sarkozy, Estrosi, Ciotti, nous construisent est celle de la soumission aux marchés financiers. Cette société là, nous n’en voulons pas !

En 2012, nous sommes déterminés à débarrasser notre pays de Sarkozy et de la politique qu’il porte. Mais nous sommes aussi déterminés de voir, enfin, la gauche mettre en œuvre une véritable rupture avec les logiques libérales que prônent le Medef, la Commission Européenne ou bien encore le FMI ou Attali…..

Comme nous, vous ne voulez pas rester spectateur. Vous avez des idées, des propositions sur ce que la gauche devra porter, sur les grands changements dont  notre pays a besoin.

Le Front de Gauche ouvre le chantier de la construction d'un programme partagé.

Il vous est ouvert.

Nous sommes des millions à vouloir retrouver un espoir en l’avenir. Construire cette alternative, c’est possible si nous relevons ensemble ce défi.

C’est la raison pour laquelle nous nous  permettons  de nous adresser à vous, pour vous inviter à participer à ce travail collectif pour  débattre et élaborer le contenu des grandes réformes de progrès social.

Dans cet objectif, nous vous invitons à une  première rencontre sur Nice  pour vous présenter notre démarche et décider, ensemble, des thématiques que nous souhaitons aborder dans les mois à venir.

MERCREDI 24   NOVEMBRE à 18H30

Hôtel Splendid, 50 bd Victor Hugo, à Nice

Dans l’attente de vous rencontrer, recevez, cher-e ami-e, cher-e camarade, l’expression de nos fraternelles salutations.

Robert Injey (Parti Communiste Français), Hervé Lavisse (Parti de Gauche),

Philippe Gandin (Gauche Unitaire)

Voici le courrier envoyé par les militants communistes et élus communistes à Monsieur le Préfet.

Parti Communiste Français Nice, le 12 novembre 2010

Fédération des Alpes-Maritimes

6, rue Balatchano

06300 NICE

tél : 04 93 56 04 00

ADECR

Association des Elus Communistes

et Républicains

Monsieur Francis LAMY,

Préfet des Alpes-Maritimes

CADAM

Route de Grenoble

06200 NICE

Lettre ouverte

objet: droit au logement – immeuble rue G. Clémenceau

Monsieur le Préfet,

Après les déclarations agressives dans les médias locaux, les pressions sur les femmes, hommes et enfants qui ont investi le bâtiment 1, rue George Clémenceau continuent avec un constat d'huissier accompagné par de nombreux policiers et maintenant un appel de groupes racistes à manifester devant la porte de l'immeuble.

Devons-nous vous rappeler, Monsieur Le Préfet, que le « droit au logement et à vivre dignement » est inscrit dans la Constitution de notre pays ?

La véritable violation des lois républicaines est, pour nous, faite par l'Etat qui ne répond pas à ses devoirs vis à vis d'une population fragile poussée à vivre dans la rue.

Il serait impensable que vous, Monsieur Le Préfet, diligentiez une procédure d'expulsion en pleine trêve hivernale. Cette procédure serait d'autant plus inacceptable quand on connaît l'histoire de ce bâtiment, laissé vacant depuis 2 ans !

L'Etat doit proposer dans les plus brefs délais des propositions de logements pérennes pour permettre à ces gens de vivre dignement.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de mes salutations distinguées.

Pour la fédération,                                                                                       Pour l'ADECR,

Cécile Dumas                                                                                              Pierre Bernasconi