Les subventions à l'EDHEC doublent. De 1 378 222 Euros attribués par NCA en 2009, on passe à 2 121 716 Euros en 2010, pour le développement du Campus de cette école supérieure privée de Nice, dont le propriétaire est l'Université Catholique de Lille. Devenu le fer de lance de l'idéologie néolibérale, elle accueillera en décembre le salon des 500 plus gros investisseurs du capitalisme vert sur fonds publics (50 000 Euros donnés "généreusement" par NCA et la Ville de Nice). Les élus communistes ont été les seuls à s'y opposer lors du dernier Conseil Municipal.
En juin 2008, les travaux de l'extension de son Campus International ont recommencé et ce, avec le concours du Conseil Général des Alpes-Maritimes (4,3 millions d'Euros) alors que le budget des collèges et de l'action socia-éducative baisse de 20% !!
Ce n'est pas la rigueur pour tout le monde...
Le Business Innovation Center reçoit de la Communauté Urbaine 5 980 000 Euros sur quatre ans.
Mais M. Estrosi n'a encore rien révélé de ce qu'il veut faire de l'OIN...
On l'apprend au détour des différents budgets, et, pour l'instant, c'est du bétonnage au pofit de l'installation d'entreprises à "haut rendement". En attendant, les élus PCF ne votent pas le Plan Local d'Urbanisme qui entérine la baisse des surfaces agricoles sur le territoire de l'OIN (Plaine du Var), ainsi que le refus de la Ville de Nice d'atteindre le quota de logements sociaux éxigé par la loi SRU. De 206 hectares de surface agricoles inscrites au POS de septembre 2000, on passe à 135 dans le PLU de 2010 !!!
Pourtant, l'alimentation, par l'inflation kilométrique pour la produire, est potentiellement plus polluante que la maison et les transports pour un individu donné. 10 000 exploitants en 1970 dans le 06, 660 dont 360 oléiculteurs en 2007 !
Et pourtant, la demande est grande de produits issus du maraichage local; toutes les AMAP ont d'énormes listes d'attente et de jeunes exploitants veulent s'installer. Mais les choix politiques de M. Estrosi qui veut essayer de se faire passer pour un grand "Ecolo" sont là !!
Par exemple, la promesse faite en octobre 2008 de construire une halte TER à Bon Voyage, au terminus actuel du Tram Ligne 1 pour permettre aux usagers de rejoindre directement la vallée du Paillon est reportée à 2013 (coût : 400 000 Euros).