Dominique Strauss Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans. Pour le directeur du FMI, si « on vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans ». Avec de telles déclarations, DSK met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n’ont qu’une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers.
Rappelons au dirigeant « socialiste » que le droit au départ à la retraite à 60 ans est d’abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses. Identifier cette conquête sociale, à un « dogme » peut prêter à sourire de la part du principal représentant d’une institution qui n’a qu’une religion : l’austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques. Les propos de Dominique Strauss Kahn sont-ils ceux d’un homme de gauche où sont-il les propos isolés d’un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver ? La question se pose.
Pierre Laurent,
Coordinateur national du PCF