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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 15:41

Je ne partage pas du tout, mais vraiment pas du tout l’ambiance médiatico-politique organisée autour du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne qui s’est tenu hier. On nous répète à l’envi que le Conseil européen aurait décidé de sauver la Grèce. La vérité, c’est que le Conseil européen a continué d’inciter la Grèce à appliquer une politique de super austérité de blocage, voire de baisse des salaires, de réduction d’emplois publics, de recul de l’âge du départ à la retraite, uniquement pour, comme le dit le texte  « redonner pleine confiance aux marchés ». 

Lisons ces deux phrases : «  Nous soutenons pleinement les efforts du gouvernement grec et saluons les mesures additionnelles annoncées le 3 mars qui permettront d’atteindre les objectifs budgétaires pour 2010. Nous reconnaissons que les autorités grecques ont pris des actions ambitieuses et résolues qui devraient permettre à la Grèce de retrouver la pleine confiance des marchés. Les mesures de redressement prises par la Grèce constituent une contribution importante au renforcement de la soutenabilité budgétaire et de la confiance des marchés.  Le Gouvernement grec n’a demandé aucune aide financière. Par conséquent, aujourd’hui, aucune décision n’a été prise pour activer le mécanisme décrit ci-dessous. »  

 

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Le Conseil européen a procédé à un tour de passe-passe en faisant semblant de mettre de l’argent sur la table pour soutenir la Grèce, alors qu’en réalité, il s’agit d’une sorte de mesure préventive qui sert soit disant à abaisser les taux d’intérêt de l’argent que la Grèce est contrainte d’emprunter sur les marchés financiers internationaux. La mécanique mise en place sert donc bien à alimenter en permanence les grandes banques mondiales et ces marchés financiers internationaux qui se font chaque jour des milliards et des milliards de profit sur le dos du peuple grec et demain sur celui d’autres peuples européens. Car les déficits des Etats sont en général le résultat des cadeaux qui ont été faits à la haute finance et à la minorité des plus riches dans chaque pays, combinés avec une baisse de l’emploi et des salaires. 

lehyaric.jpgMais la nouveauté extrêmement grave et inquiétante est désormais l’introduction du Fonds monétaire international dans les finances européennes avec toutes les conséquences que cela induit. En effet, le FMI n’est pas réputé pour défendre l’emploi, les capacités humaines, les services publics, les systèmes de protection sociale. Partout où il passe c’est le rouleau compresseur de la destruction des droits sociaux, démocratiques, ainsi que des services publics. 

D’ailleurs le texte de l’accord prévoit que le mécanisme décidé n’est qu’un système activable en dernier recours, « ce qui signifie en particulier, est-il écrit, que le financement de marché est insuffisant»,  mais, de surcroît, tout prêt est conditionné à l’amplification de l’austérité. Ainsi le texte dit : « Les déboursements des prêts bilatéraux seraient décidés par les Etats-membres de la zone euro à l’unanimité et soumis à de fortes conditionnalités, sur la base d’une évaluation menée par la Commission européenne et la Banque Centrale Européenne. Nous nous attendons à ce que les Etats membres participent au prorata de leur part au capital de la BCE ». De même, le taux moyen d’emprunt européen n’existe pas puisque l’objectif du mécanisme adopté ne sera pas, je cite : « de fournir un financement aux taux moyens des emprunts des pays de la zone euro, mais comportera des incitations pour retourner vers des financements de marché le plus vite possible par une tarification adéquate du risque. Les taux d’intérêt seront non-concessionnels, c’est-à-dire qu’ils ne contiendront aucun élément de subvention. Les décisions prises dans ce cadre seront pleinement compatibles avec le Traité et les législations nationales ». 

Ceci confirme bien que le Conseil européen veut que les Etats retournent « vers des financements de marché » en insistant sur une  « tarification adéquate du risque » ce qui veut dire en bon français que ce sont les peuples qui paieront le haut niveau des intérêts de la dette via les réductions de dépenses sociales, la privatisation des services publics, l’allongement de la durée du travail, la pression sur les salaires, etc.

Ainsi, ce que nous n’avons cessé de dénoncer au moment des débats sur l’acte unique européen, sur les traités de Maastricht et de Lisbonne, se révèle rigoureusement exact. L’ultralibéralisme financier est incompatible avec la solidarité européenne. Ce n’est pas l’Europe des peuples qui se construit. C’est l’Europe au service des marchés financiers. Les peuples peuvent constater qu’on leur a menti sur toute la ligne sur la nature de l’Euro comme monnaie « la plus stable du monde » qui allait ouvrir « une nouvelle ère de prospérité ». Aujourd’hui une commissaire européenne, Mme Reding déclare que nous sommes « au début d’un tsunami ». Autrement dit, des ravages considérables vont être portés contre les pays, les Etats, les services publics, les droits sociaux, les systèmes de protection sociale. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande sont déjà clairement dans le collimateur mais aussi la France et c’est aux populations qu’on veut faire payer cette crise et ces logiques ultralibérales des traités européens. Alors que l’urgence nécessiterait de desserrer le garrot du pacte dit « de stabilité économique et monétaire », le Conseil européen vient de décider le contraire. Il veut renforcer les mécanismes de ce pacte en réduisant encore les dépenses publiques et sociales et en renforçant la surveillance des dépenses publiques.

On peut lire en effet à l’avant dernier chapitre du texte adopté par le Conseil européen cette phrase : «La surveillance des risques économiques et budgétaires et les instruments de leur prévention, y compris la procédure pour déficit excessif, doivent être renforcés. En outre, nous devons disposer d’un cadre robuste pour la résolution des crises respectant le principe de la

responsabilité budgétaire de chaque Etat-membre ». 

Tout ceci est inquiétant et révoltant ! Il faudra que les peuples européens se lèvent en masse et dans l’union pour barrer la route à tous ces briseurs de vies humaines. Le Parlement a voté un texte permettant une initiative citoyenne de pétition.  Dans l’unité la plus large des citoyens et des organisations progressistes, utilisons ce mécanisme pour lancer une grande pétition européenne afin de changer les traités. Dans l’unité, agissons ici, du quartier à l’Union européenne, contre la super austérité, le blocage des salaires, pour le droit au travail et à la retraite. 

D’autres choix existent. L’Euro ne doit plus être un outil pour la spéculation mais un moyen pour la coopération. Le pacte dit de stabilité doit être changé en un nouveau pacte solidaire et écologique pour l’emploi, le développement durable, la formation et la recherche. La Banque centrale européenne doit être placée sous contrôle des pouvoirs politiques et des peuples et aider au refinancement des dettes à des taux d’intérêts nuls, au financement de l’emploi, des services publics et sociaux, des petites et moyennes entreprises, des exploitations agricoles. Il faut en finir avec les ravages de la libre-concurrence et de la liberté de circulation totale des capitaux et des marchandises. Plus que jamais, l’unité des peuples européens contre les forces de l’argent et les dirigeants européens qui sont leurs mandataires directs est indispensable, du quartier à l’entreprise, de l’université au village, jusqu’aux institutions européennes elles-mêmes

Patrick Le Hyaric
Député européeen PCF

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 14:31

grecemanif.jpgLe Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient de mettre en demeure plusieurs pays européens dont la France de renforcer encore la rigueur budgétaire, d’ores et déjà programmée dans l’ensemble de l’Union Européenne. Au nom de la réduction dans les plus courts délais des déficits, il demande ainsi d’appliquer de manière implacable les critères de Maastricht et les politiques d’austérité qui ont conduit l’Europe à la crise actuelle.

De son côté, avec un cynisme et une arrogance consternantes, la chancelière allemande, Angela Merkel, va jusqu’à demander une modification des traités et une exclusion de l’euro pour tout pays en crise « qui ne serait pas déterminé à mener des réformes », et pas seulement en Grèce qui se voit imposer un véritable diktat. Selon Berlin, les règles actuelles du traité et du Pacte de stabilité, ne représentent pas une menace suffisante pour inciter les États laxistes à « réformer ». Il faudrait donc aller au delà des amendes et des pénalités financières et prescrire d’autorité les mesures de rigueur budgétaire et les politiques structurelles de régression sociale qui devraient les accompagner.

Au moment où partout en Europe montent l’indignation et la mobilisation croissante contre cette politique, nous disons ça suffit ! Non aux politiques d’austérité !

 

Le PCF exige que soient prises d’urgence les mesures nécessaires pour mettre à contribution les revenus de la finance responsables de la crise actuelle. S’il y a une réforme des traités à opérer c’est bien celle de la suppression du Pacte de stabilité qui installe dans la durée l’application des critères de Maastricht, pour aller vers un véritable pacte de solidarité sociale et de développement au service de l’emploi, du progrès social et écologique. Ce qui passe par une refonte démocratique et citoyenne des institutions européennes.

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 11:32

bxp25367500 membres du syndicat PAME (Front Militant des Travailleurs) ont occupé ce matin aux premières heures de la journée les alentours de l'édifice avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Laissons la ploutocratie payer la crise" ou bien ecore une référence aux républicains espagnols "Ils ne passeront pas".
Gianis Tasiulas, président des travailleurs de la construction a appelé ses collègues à sortir dans la rue pour interdire l'accès de leurs bureaux aux employés de la Bourse.
La police anti-émeutes s'est déployée mais n'est, pour l'instant, pas intervenue.
Nous pouvons saluer la clairvoyance des travailleurs grecs qui ont saisi l'origine de la crise qui frappe leur pays.
La Grèce ne doit plus être la victime des spéculateurs et des contre-réformes néo-libérales dont le gouvernement socialiste du PASOK et l'Union Européenne sont les acteurs.

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:14

europeparlement.jpgIl est heureux qu’une large majorité au Parlement européen ait voté contre le projet d’accord SWIFT qui devait donner aux Etats-Unis un grand accès aux données bancaires des citoyens européens. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme cet accord devait permettre aux autorités nord-américaines de disposer encore librement des informations bancaires concernant chaque citoyen européen.

S’il avait été adopté, il aurait permis de rentrer dans les plus petits détails de notre vie privée: nos achats, nos retraits, nos déplacements. On peut penser qu’un tel accord donnant aux Européens l’accès aux données bancaires des citoyens américains aurait été impensable aux Congrès des Etats-Unis.

Le Parlement européen, en rejetant à une large majorité cet accord, n’a pas suivi les appels du Conseil et de la Commission, relayés par le PPE (dont l’UMP) qui ont cherché une diversion de dernière minute en séance en tentant de le reporter pour mieux le faire accepter dans quelques semaines.

Il a au contraire écouté la mobilisation de ses citoyens et des groupes progressistes au Parlement européen pour la défense de leurs libertés. C’est une victoire pour l’affirmation de nos droits contre la tentative des Etats-Unis de disposer des renseignements sur notre vie privée.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 14:04
Le ministre de l'Intérieur italien, membre de la Ligue du Nord, Roberto Maroni et son homologue des Affaires Sociales, l'ancien socialiste Maurizio Sacconi souhaitent proposer au  prochain Conseil des ministres un bien scandaleux projet.
Il s'agit de l'obtention par points de la carte de séjour pour les migrants résidmaronisacconi.jpgants en Italie. En fait, chaque immigré devra atteindre 30 points en deux ans s'il veut éviter l'expulsion. Pour atteindre ce score, la personne devra notamment connaitre la langue italienne, suivre une formation culturelle et se plier à diverses épreuves servant à "prouver son intégration". Bien sûr, les délits retireront des points et c'est donc un vrai Monoply des pauvres, un jeu de l'oie sadique, un supplice de Tantale, que souhaite organiser le gouvernement italien.
 Les candidats à la carte de séjour devront notamment connaitre la Constitution Italienne mais est ce le cas de Berlusconi et de ses ministres ? Alors que l'Italie participe à l'occupation militaire de l'Irak et de l'Afghanistan, on peut douter qu'ils aient lu l'article 11 de leur constitution qui dit : "L'Italie refuse la guerre comme moyen de résolution des controverses internationales"
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 14:30
Portugal-1Le Parti Socialiste Portugais, qui dirige le pays sans majorité parlementaire, a en effet pu faire approuver une loi autorisant le mariage homosexuel, grâce au soutien des autres partis de gauche tels que le Bloc de Gauche et le Parti Communiste Portugais. Cette loi écarte néammoins toute possibilité d'adoption d'enfant par ces couples.
On peut noter que la droite portugaise a proposé, pour éviter cette loi sur le mariage, la création d'une union civile du type du PACS ou de ce qui existe en Italie, mais les partis de gauche (contrairement donc à la gauche française et italienne) n'ont pas fait ce compromis.
Cette loi arrive seulement 28 ans après la fin de la criminalisation de l'homosexualité dans le pays et le Portugal devient ainsi le sixième pays en Europe à légaliser le mariage homosexuel après la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède et la Norvège.
Rappelons que le Parti Communiste Français soutient la légalisation du mariage homosexuel en France et la possibilité pour ces couples d'adopter des enfants.
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 11:55

31908-Dtp1.pngLa dissolution du parti kurde DTP par la Cour constitutionnelle de Turquie suscite la consternation. Ce parti dispose en effet d’une véritable légitimité populaire avec 21 députés. Sa dissolution et le bannissement d’un nombre important de ses cadres constituent un acte de répression judiciaire incompréhensible, provocateur et politiquement condamnable, peu conforme aux critères officiels d’adhésion à l’Union européenne. Au lieu de favoriser un règlement politique et une ouverture démocratique, la décision de la Cour constitutionnelle de Turquie ne peut qu’exacerber les tensions, pousser à la violence et à la confrontation.

Le Parti communiste français exprime son inquiétude et sa solidarité avec le peuple kurde et avec toutes les forces progressistes de Turquie favorables à un règlement démocratique de la question kurde.

DTP : Demokratik Toplum Partisi (Parti Démocratique du Peuple)

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 14:52
Du 11 au 13 décembre, une délégation du PCF se rendra à Copenhague pour participer aux initiatives du contre-sommet.

La tenue du som-met de Copen-hague pourraitconstituer un évé-nement planétairemajeur puisque le texte qui en sortira remplacera le protocole de Kyoto. Un traité que les États-Unis n’avaient pas ratifié et qui est jugé aujourd’hui insuffisant et pas assez contraignant. Or, selon le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, « si rien n’est fait, le réchauffement climatique pourrait atteindre 4°C à la fin du siècle, alors qu’il est impératif de le limiter à moins de 2°C ». Un constat qui fait consensus. Chacun semble prendre la mesure des dangers inhérents au réchauffement climatique désertification, inondations, famines, migrations... Mais personne, en particulier les pays les plus pollueurs, ne semble en tirer les conséquences pour son propre mode de développement. Les États-Unis et le Japon proposent pour 2020 des objectifs bien en deçà de ce qu’il faudrait. L’Union européenne semble un peu plus ambitieuse mais ne s’impliquera pas sans l’engagement des principaux pays pollueurs. Sarkozy s’agite beaucoup mais propose de renvoyer le problème à 2050. Quant aux pays émergents, ils invitent les pays industrialisés à montrer l’exemple. Chacun renvoyant la balle aux autres, Copenhague risque d’accoucher d’une souris. C’est pourquoi, pour de nombreuses organisations – dont le PCF –, il est urgent que les peuples s’en mêlent et exigent de la part de chaque Etat des engagements réels en matière de réduction des gaz à effet de serre et par voie de conséquence de développement. C’est le sens des actions qui se mènent partout dans le monde et qui convergeront dans la capitale danoise à l’occasion d’un contre-sommet dont la manifestation du 12 décembre constituera l’un des temps forts. Une délégation du Parti communiste français (1) conduite par Pierre Laurent (coordinateur national) et Hervé Bramy (responsable du collectif écologie) se rendra à Copenhague du 11 au 13 décembre afin de participer aux différentes initiatives dont une rencontre importante initiée par le PGE. Cette délégation sera porteuse de propositions précises, dont celle de « considérer les ressources naturelles comme biens communs de l’humanité et non comme une marchandise source de profit ». Ce qui, pour le PCF, implique de stopper les directives européennes de libéralisation visant à soumettre l’énergie aux exigences des marchés financiers. Elle défendra aussi le « droit à l’énergie pour tous », avec comme corollaire la mise en œuvre d’un vaste plan de recherche sur les énergies non émettrices de gaz à effet de serre. Elle proposera enfin « la création d’une Agence mondiale de l’environnement » afin de rendre cohérent le développement durable de la planète en matière sociale et environnementale. Autant de mesures qui, pour le PCF, appellent à un dépassement du système productiviste capitaliste actuel.

 

(1) Outre Pierre Laurent et Hervé Bramy, la délégation sera composée de Christine Mendelsohn, Aurore Fernandez et Sébastien Braque.

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 14:43
La réussite du Sommet de Copenhague et l’obtention de résultats dépend de la mobilisation internationale. Laisser faire les gouvernements, notamment ceux des grands pays capitalistes dont la France, c’est prendre le risque d’un échec catastrophique, celui de l’adoption d’ un accord au rabais, très éloigné des urgences soulignées par le GIEC, que certains, comme Nicolas Sarkozy, sont déjà prêts à maquiller en succès. Il faut un accord exigeant, visant le haut de la fourchette de réduction des émissions de gaz à effet de serre soit 40%, et qui soit cette fois juridiquement contraignant, contrairement à Kyoto. Cet accord, pour être juste et applicable, doit prendre en compte les inégalités de développement, donc programmer des contributions différenciées entre pays développés et en développement. Il faut organiser de manière solidaire le financement et les transferts technologiques nécessaires. Ce n’est pas avec les mécanismes du marché mondialisé actuel, encore moins avec des marchés financiers de droits à polluer, que l’on peut atteindre ces objectifs. Copenhague doit jeter les bases d’un nouveau mode de développement humain au plan mondial. Le sommet sera une étape dans cette bataille, pas une fin.

Une délégation du PCF, que je mènerai, participera à la grande manifestation du samedi 12 décembre à Copenhague. Nous multiplierons les contacts et les rencontres avec toutes les formations progressistes et écologiques présentes sur place. Copenhague est aussi l’occasion d’intensifier l’action commune au plan européen. Nous travaillerons sur place en convergence étroite avec nos partenaires du Parti de la gauche européenne.

 

Pierre Laurent

Coordinateur national du PCF

et responsable de la délégation communiste

à Copenhague.

Paris, le 4 décembre 2009.

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:54
A quelques mois des élections régionales en Italie, nos camarades italiens se sont engagés dans un processus comparable à celui du Front de Gauche français en créant la Federazione della Sinistra qui regroupe à ce jour plusieurs organisations politiques :
- Il Partito della Rifondazione Comunista
- Il Partito dei Comunisti Italiani
- Socialismo 2000
- Lavoro e Solidarietà


Cette fédération est également ouverte aux militants associatifs, altermondialistes et syndicaux.

Après un congrès fondateur à Rome, c'est ce soir à Turin que cette fédération se constituera officiellement pour la région Piémont alors qu'elle est déjà presente depuis quelques mois dans d'autres régions italiennes.
Parmi les propositions pour le monde du travail de cette fédération on trouve :
 - La suspension des licenciements y compris par les instances régionales et communales.

 - La lutte contre la précarité notamment en permettant l'accès de tous aux soins et aux transports publics dans un pays où, aujourd'hui, il n'existe même pas d'indémnités de chômage et la proposition d'aller vers un "revenu de citoyenneté".

- La lutte contre les délocalisations en donnant notamment la possibilité aux communes d'effectuer des saisies de sauvegarde.

- Un plan extraordinaire pour l'emploi et le travail digne qui agisse à plusieurs niveaux : La formation permanente et l'assistance aux personnes, le renforcement de la santé et de la sécurité des travailleurs, la reconversion énergétique et la création d'un organisme public qui permette de récuperer et reconvertir les entreprises en crise.
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  • : pcf nice nord
  • : L'action du pcf dans les quartiers du centre et du nord de Nice, les réactions du parti communiste à l'actualité, aux mauvais coups du duo Estrosi Ciotti. Ce blog nous sert également à exprimer notre solidarité avec les progressistes du monde entier et en particulier avec ceux du bassin méditerranéen de la palestine occupée au portugal en passant par le maghreb et l'italie, notre proche voisine.
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