La Jeunesse communiste soutient le cri de la jeunesse de Londres lancé pour la justice et pour un avenir.
Nous condamnons les actes de violence irresponsables et les actes criminels généralisés de ces dernières nuits mais les percevons comme un produit direct du système capitaliste, ainsi que la dangereuse insécurité et précarité qui en découle pour la jeunesse d'aujourd'hui, accompagnées d'un processus de marginalisation et d'un degré d'aliénation sans précédent.
En outre, la façon chaotique par laquelle la jeunesse exprime sa colère n'est qu'une conséquence dangereuse de la mise en avant par les médias bourgeois des actions de protestation des « indignés » sans organisation, convoquées via les médias sociaux sans démocratie, direction ni orientation politique claire.
Leur message est qu'il n'y a pas besoin d'organisation pour faire changer les choses.
Par conséquent, les événements de Londres sont le reflet d'un individualisme sans égard ni pour leur classe ni pour la collectivité, dénué de toute responsabilité sociale.
Il est clair que cette colère de la jeunesse trouve à son origine certain nombre de facteurs parmi lesquels la brutalité policière, la réduction massive des dépenses pour la jeunesse ainsi que d'autres services et une frustration générale quant à un avenir offrant bien peu de perspectives.
La Jeunesse communiste fait remarquer que les coupes dans les dépenses publiques ont eu un impact disproportionné autant pour la jeunesse que les groupes ethniques minoritaires.
Toutefois, cette forme de protestation, encouragée par les médias de l'ennemi de classe, freine l'évolution politique de la jeunesse, à un moment où le système capitaliste même se trouve plongé dans une crise profonde et que beaucoup doutent de son avenir.
La Jeunesse communiste réaffirme qu'agir en politique sans le marxisme-léninisme, c'est comme faire un voyage sans carte.