Inscrites dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) de 2009, les toutes nouvelles ARS sont, depuis hier, placées entre les mains d’un seul et unique « Préfet de Santé ». Il ne s’agit pas d’une régionalisation, mais bien d’une hyper-concentration des pouvoirs. C’est une régression démocratique !
La feuille de route des ARS est limpide : organiser la marchandisation et la privatisation de la santé (fermeture de services, d’hôpitaux, de centres de santé, de centres IVG et de maternités de proximité, médecine libérale à plusieurs vitesses, démantèlement de la psychiatrie...).
La gauche victorieuse, doit faire des régions, des points d’appui pour les luttes des personnels de la santé, des élu-e-s et des usagers, face aux ARS et à la politique du gouvernement en matière de santé. Le PCF propose que les conseils régionaux mettent en place des Assises de la santé afin d’opposer aux ARS, une politique de santé définie ensemble et démocratiquement par territoire, pour promouvoir une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».